Les voyageurs et les professionnels du tourisme sont confrontés à des difficultés d’accès aux portails officiels de demandes de visa électronique (e-Visa), suite à une importante panne survenue au sein de l’infrastructure de Cloudflare, un acteur majeur des services de réseau de diffusion de contenu (CDN) et de sécurité Internet.

Cet incident technique, survenu le mardi 18 novembre 2025 dans la matinée (heure UTC), a engendré des perturbations généralisées sur de nombreux sites web à travers le monde, y compris ceux essentiels aux démarches administratives de voyage.

Une dégradation de service aux conséquences étendues

Cloudflare a confirmé être confronté à une dégradation de service interne impactant de manière intermittente plusieurs de ses fonctionnalités. L’entreprise, qui fournit des services cruciaux tels que la protection contre les attaques par déni de service distribué (DDoS), le pare-feu d’application web (WAF) et la distribution de contenu rapide, a rapidement mobilisé ses équipes pour identifier et corriger le problème.

Les conséquences de cette panne se sont manifestées par des erreurs HTTP 500 (erreurs de serveur interne) et d’autres messages d’indisponibilité, empêchant les utilisateurs de finaliser ou de consulter leurs demandes de e-Visas.

Des démarches de voyage à l’arrêt forcé

Parmi les plateformes directement touchées, on retrouve plusieurs portails gouvernementaux et officiels qui dépendent de l’infrastructure de Cloudflare pour assurer leur fonctionnement et leur sécurité.

La liste des sites affectés comprend les systèmes de demande de visa électronique (e-Visa) de nombreux pays, notamment :

• https://visa.visitsaudi.com/ (Arabie Saoudite)
• https://evisa.bj/ (Bénin)
• https://evisa.gov.az/ (Azerbaïdjan)
• https://www.evisa.gov.bh/ (Bahreïn)
• https://snedai.com/e-visa/ (Côte d’Ivoire)
• https://www.etakenya.go.ke/ (Kenya)
• https://evisa.ica.gov.pg/evisa/ (Papouasie-Nouvelle-Guinée)
• https://www.thaievisa.go.th/ (Thaïlande)

Pour les voyageurs ayant des départs approchant, bien que cette situation engendre des préoccupations légitimes, il est recommandé de consulter régulièrement le statut du service et, le cas échéant, les communications officielles des ambassades concernées concernant d’éventuelles procédures d’urgence ou mises à jour.

Récupération progressive des services

Selon la page de statut de Cloudflare, les équipes ont identifié le problème et travaillent à l’application d’un correctif. Des signes de rétablissement progressif des services ont été observés, bien que les clients puissent encore rencontrer des taux d’erreur supérieurs à la normale.

Cet incident met une nouvelle fois en lumière la fragilité systémique d’Internet et la dépendance critique d’une grande partie du Web mondial à quelques acteurs d’infrastructure majeurs comme Cloudflare. Il rappelle la nécessité pour les prestataires de services essentiels, tels que les plateformes de visas, de disposer d’architectures résilientes et multi-régionales pour minimiser l’impact de ce type de défaillance.

L’Agence de l’Immigration et de la Citoyenneté (ICA) de Somalie annonce aujourd’hui le lancement officiel de son service de visa électronique (e-Visa/eTAS), qui sera opérationnel à partir du 1er septembre 2025.

Accessible en ligne via le portail www.evisa.gov.so, ce dispositif vise à moderniser les procédures d’entrée sur le territoire et à faciliter les démarches des voyageurs étrangers.

Grâce à cette plateforme, présentée par VisasNews il y a quelques mois, les ressortissants étrangers pourront déposer leur demande de visa en ligne, sans avoir à se rendre dans une ambassade ou un consulat.

Selon l’ICA, le lancement du système e-Visa/eTAS est « une initiative historique qui permettra à la Somalie de se mettre au diapason des systèmes électroniques utilisés dans le monde entier ».

Le directeur du Département des étrangers et de l’immigration, Isaaq Hassan Taakow, a déclaré que ce système moderne de demande de visa en ligne était en préparation depuis longtemps. « Il permettra aux étrangers de déposer plus facilement une demande de visa depuis n’importe quel pays et sera disponible très prochainement. des agents spécialisés ont été formés pour garantir une délivrance efficace et rapide des visas », explique-t-il.

« La Somalie rejoint le reste du monde en adoptant des solutions de visas numériques »

Le directeur général de l’ICA, Mustafa Duhulow, a lui souligné que la Somalie avait franchi aujourd’hui une étape historique majeure, démontrant que le pays est en phase avec les systèmes internationaux modernes. « Aujourd’hui, la Somalie rejoint le reste du monde en adoptant des solutions de visas numériques. L’e-Visa permettra de protéger la sécurité nationale, de sauvegarder les données, de renforcer l’économie et de simplifier les voyages », a indiqué Mustafa Duhulow.

Le directeur de l’Agence de l’Immigration et de la Citoyenneté a également annoncé que certains étrangers seront exemptés des exigences de l’eTAS :

• Les titulaires de visas à entrées multiples;
• Les résidents titulaires d’un permis;
• Les diplomates et les titulaires d’un laissez-passer de l’ONU;
• Les citoyens de pays ayant conclu des accords bilatéraux de libre circulation.

« Toutes les autres personnes devront désormais obtenir un visa électronique », prévient le chef de l’ICA.

Le ministre de la Sécurité intérieure, Abdullahi Sheikh Ismail Fartaag, a quant à lui confirmé que « dès le 1er septembre, les ressortissants étrangers entrant dans le pays devront se conformer au système e-Visa ». « Tous les frais de visa seront payés en ligne et versés directement sur les comptes du ministère des Finances. Cela garantit la transparence, la responsabilité et un système sûr et efficace », a précisé le ministre.

Dans les prochaines semaines, le Mexique mettra en place un système de visa électronique destiné aux voyageurs étrangers soumis à visa et entrant dans le pays par voie aérienne.

Actuellement, les voyageurs étrangers soumis à l’obligation de visa pour se rendre au Mexique doivent se rendre dans une ambassade ou un consulat pour déposer leur demande. Cette procédure va bientôt évoluer.

En effet, les autorités mexicaines ont acté le 25 juillet dernier le déploiement d’un nouveau système de délivrance de visa électronique pour certaines catégories de voyageurs arrivant par avion.

À ce jour, le portail de demande d’e-Visa n’est pas encore ouvert mais devrait être activé dans les prochaines semaines.

Qui devra obtenir un visa électronique pour voyager au Mexique ?

Les modalités de ce nouveau visa en ligne ont été publiées au Diario Oficial de la Federación, le journal officiel du Mexique, précisant que le ministère mexicain des Affaires étrangères communiquera prochainement la liste des nationalités pouvant utiliser cette future procédure d’e-Visa.

Le nouvel e-Visa remplacera donc, pour les voyageurs concernés, le processus traditionnel de demande auprès des missions diplomatiques du Mexique. La démarche se fera exclusivement en ligne : le requérant complètera un formulaire, téléchargera ses documents et réglera les frais sur un portail dédié.

Une fois approuvé, le visa prendra la forme d’un document électronique comportant un QR code, à présenter lors du contrôle migratoire à l’aéroport. Cette évolution s’inscrit dans la volonté du Mexique d’aligner ses formalités sur les standards internationaux déjà adoptés par de nombreux pays.

Le visa électronique ne sera accessible qu’aux voyageurs arrivant au Mexique par avion, dans le cadre de séjours sans activités rémunérées (tourisme, affaires, visite familiale ou amicale,…). Les entrées par voie terrestre ou maritime ne sont pas couvertes par ce dispositif, et continuent de relever des procédures habituelles.

Les voyageurs exemptés de visa électronique pour se rendre au Mexique

De nombreux visiteurs ne sont pas concernés par cette réforme. C’est le cas des ressortissants de l’Union européenne, du Royaume-Uni, du Canada, des États-Unis, du Japon ou encore de la Corée du Sud, qui peuvent déjà entrer au Mexique sans visa pour des séjours de courte durée.

Sont également exemptés les voyageurs détenant un permis de résidence permanente ou un visa de visiteur à entrées multiples en cours de validité délivré par les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, le Japon ou un pays membre de l’espace Schengen : ces titres autorisent l’entrée sans formalité supplémentaire.

e-Visa pour le Mexique : validité et documents requis

L’e-Visa sera valable 180 jours à compter de sa délivrance et ne permettra une seule entrée par voie aérienne sur le territoire mexicain.

Pour obtenir le visa électronique, il faudra :

• Un formulaire de demande en ligne dûment complété avec les informations requises par l’autorité migratoire.
• Une photo numérique récente, sans lunettes, sur fond blanc, au format .jpg, .jpeg ou .png, d’un poids compris entre 2 et 5 Mo.
• L’image scannée de la page d’identification du passeport ou document de voyage valide, au format .jpg, .jpeg ou .png, également entre 2 et 5 Mo, correctement cadrée et lisible.
• Le paiement en ligne des frais administratifs, fixé à 54 USD, couvrant le traitement, l’autorisation et l’émission du visa.

Il est important de noter que l’obtention d’un visa n’assure pas automatiquement l’entrée au Mexique : elle permet uniquement au voyageur de se présenter au point de contrôle frontalier pour solliciter son admission. Celle-ci reste soumise à l’approbation des autorités sanitaires et migratoires, qui peuvent à tout moment vérifier la conformité du voyage avec les dispositions légales et interroger le passager sur le but de son séjour.

Le Yémen modernise son système d’immigration en introduisant un visa électronique (e-Visa) pour les visiteurs étrangers.

Au cours des dernières années, le Yémen a été confronté à une instabilité durable liée à des conflits internes, des crises humanitaires et des restrictions diplomatiques. Le pays reste sous attention internationale, avec des services consulaires parfois suspendus ou limités, notamment dans certaines ambassades étrangères .

Face à ces défis, les autorités ont récemment engagé un important mouvement de transformation numérique afin de moderniser les services publics, notamment ceux liés aux procédures d’entrée sur le territoire, avec une attention particulière portée à la simplification et à la sécurisation des demandes de visa.

Lancement du visa électronique au Yémen

C’est dans cette dynamique que le gouvernement yéménite, par l’intermédiaire de l’Autorité de l’Immigration, des Passeports et de la Nationalité, a lancé le 24 juin 2025 un système de visa électronique (e-Visa).

« L’Autorité de l’Immigration, des Passeports et de la Nationalité d’Aden, la capitale provisoire, a officiellement lancé aujourd’hui le projet de passerelle de visa électronique, mis en œuvre par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) en coopération et coordination avec les ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères, et financé par les États-Unis d’Amérique, pays ami », déclare le ministère des Affaires étrangères du Yémen.

La diplomatie yéménite précise que « ce projet s’inscrit dans le cadre des directives de Son Excellence le Dr Rashad Mohammed Al-Alimi, président du Conseil présidentiel, et des efforts du gouvernement visant à renforcer les contrôles aux différentes frontières et points d’entrée, et à automatiser tous les services qui y sont fournis ».

Un portail unique pour différents types de visas

Accessible via la plateforme officielle yemenevisa.org, le service permet désormais de solliciter plusieurs types de visas en ligne : tourisme de groupe, affaires, diplomatique, travail ou encore transit.

Les conditions d’obtention varient selon la catégorie, mais reposent en général sur la présentation d’une copie du passeport (valable au moins 180 jours), d’un billet de retour, d’un certificat de santé et de justificatifs adaptés au but du séjour (lettre d’invitation, certificat d’admission, preuve de ressources).

Le parcours est conçu pour être simple et presque entièrement numérique. Après création d’un compte sur le portail, le demandeur remplit un formulaire en ligne et téléverse les documents requis.

Le paiement des frais de visa en ligne n’est pour l’heure pas fonctionnel. Les autorités yéménites expliquent que « les paiements en espèces en dollars américains seront traités par le centre principal du Département de l’immigration, des passeports et de la citoyenneté dans la capitale provisoire, Aden, par l’intermédiaire de l’hôte temporaire ou par le biais des consulats et ambassades jusqu’à ce que les procédures relatives aux comptes de paiement électronique approuvés à l’échelle mondiale soient achevées ».

Le visa électronique est délivré par e-mail, dans un délai annoncé de 3 à 5 jours ouvrables après réception du dossier complet par le service de l’Autorité de l’Immigration, des Passeports et de la Nationalité (IPNA).

Voyager à Oman n’a jamais été aussi facile. Grâce à une politique d’exemption de visa pour de nombreuses nationalités et un système de visa électronique (e-Visa), le Sultanat facilite l’accès à son territoire.

Longtemps perçu comme un trésor discret niché entre désert et mer, le Sultanat d’Oman s’affirme aujourd’hui comme une destination de plus en plus prisée par les voyageurs en quête d’authenticité, de paysages spectaculaires et de traditions préservées.

Pour accompagner cette ouverture sur le monde, les autorités omanaises ont entrepris de simplifier considérablement les conditions d’entrée sur leur territoire. Désormais, un grand nombre de visiteurs peuvent profiter d’une exemption de visa de courte durée, tandis qu’un système d’e‑Visa en ligne a été mis en place pour les autres profils.

14 jours sans visa à Oman pour les ressortissants de 100 pays

Pour favoriser le tourisme, Oman a instauré une exemption de visa de 14 jours à l’attention des voyageurs provenant d’un premier groupe de pays, composé notamment de pays d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Asie de l’Est ou encore d’Océanie. Les formalités sont simples, à condition de respecter certains critères.

Les voyageurs doivent disposer d’un passeport valide au moins six mois après l’entrée sur le territoire, présenter une réservation d’hôtel confirmée, un billet d’avion aller-retour, une assurance santé, ainsi qu’une preuve de moyens financiers suffisants pour la durée du séjour. Cette exemption n’implique aucune demande préalable et ne nécessite pas de visa à l’arrivée, mais elle est strictement limitée à 14 jours non renouvelables.

Voici la liste des pays membres du premier groupe et éligibles à une exemption de visa de 14 jours au Sultanat d’Oman:

• Afrique du Sud, Allemagne, Andorre, Argentine, Australie, Autriche, Belgique, Bolivie, Brésil, Brunéi Darussalam, Bulgarie, Canada, Chili, Chine (y compris Hong Kong et Macao), Chypre, Colombie, Corée du Sud, Croatie, Danemark, Équateur, Espagne, Estonie, États-Unis, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Guinée française, Hongrie, Indonésie, Iran, Irlande, Islande, Italie, Japon, Lettonie, Liban, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine, Malaisie, Malte, Moldavie, Monaco, Norvège, Nouvelle-Zélande, Paraguay, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Saint-Marin, Serbie, Seychelles, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, Suriname, Thaïlande, Turquie, Ukraine, Uruguay, Vatican et Venezuela.

Il est à noter que les citoyens des pays du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Koweït et Qatar) n’ont pas besoin de visa pour entrer à Oman.

Oman : une exemption de visa conditionnelle pour les résidents ou titulaires de visas occidentaux

Un second groupe de nationalités bénéficie également d’une exemption de visa, sous certaines conditions supplémentaires.

Pour ces ressortissants, souvent issus de pays d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine, l’accès sans visa à Oman pendant 14 jours est possible uniquement s’ils possèdent déjà un visa ou un titre de séjour en cours de validité délivré par certains pays occidentaux : les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, les pays de l’espace Schengen, l’Australie ou encore le Japon. La résidence permanente dans un pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) est aussi acceptée.

Dans cette configuration, la politique d’exemption de visa vise à valoriser la fiabilité des statuts migratoires déjà validés par des pays tiers. Cette mesure s’applique également aux conjoints et enfants accompagnants, même s’ils ne détiennent pas la même nationalité que le voyageur principal, sous réserve qu’ils remplissent les autres conditions.

Voici la liste des États du second groupe et éligibles, sous conditions, à une exemption de visa de 14 jours au Sultanat d’Oman:

• Albanie, Algérie, Arménie, Azerbaïdjan, Bhoutan, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Costa Rica, Cuba, Egypte, Guatemala, Honduras, Inde, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Laos, Maldives, Maroc, Mauritanie, Mexique, Nicaragua, Ouzbékistan, Panama, Pérou, Salvador, Tadjikistan, Tunisie, Turkménistan et Vietnam.

L’e‑Visa pour Oman : une alternative numérique accessible à tous

Pour les visiteurs qui ne sont pas éligibles à l’exemption ou qui souhaitent séjourner à Oman plus de 14 jours, la solution passe par le visa électronique (e-Visa), accessible en ligne via la plateforme officielle de la Royal Oman Police : evisa.rop.gov.om.

Ce système permet de demander un visa touristique sans devoir se déplacer. Les candidats peuvent créer un compte, remplir un formulaire électronique, soumettre les documents requis (passeport et photo d’identité), et effectuer le paiement en ligne.

Différentes catégories de visas sont proposées selon le profil et le but du voyage :

• e-Visa de 10 jours à entrée unique : 5 rials omanais (soit environ 12 €)
• e-Visa de 30 jours à entrée unique : 20 rials omanais (soit environ 45 €)
• e-Visa de 30 jours entrées multiples : 50 rials omanais (soit environ 113 €)

Suspendu depuis fin avril 2025, le portail de demande de visa électronique (e-Visa) du Botswana est de nouveau accessible et opérationnel.

Suspendu sans préavis à la fin du mois d’avril dernier, le portail e-Visa du Botswana avait interrompu l’enregistrement de nouvelles demandes de visa en ligne, obligeant les usagers à passer par les ambassades ou les bureaux d’immigration locaux.

Cette mesure, annoncée comme temporaire, vient officiellement de prendre fin. Le portail evisa.gov.bw est désormais de nouveau accessible, permettant aux voyageurs de déposer leur demande de visa en ligne comme auparavant.

Qui peut faire une demande de visa électronique pour voyager au Botswana ?

Le portail e-Visa du Botswana est destiné aux ressortissants de pays soumis à l’obligation de visa pour entrer sur le territoire botswanais. Ces voyageurs peuvent effectuer leur demande entièrement en ligne, sans se rendre dans une ambassade ou un consulat.

Les pays et territoires éligibles sont les suivants :

• Afghanistan, Albanie, Algérie, Andorre, Anguilla, Antilles françaises, Antilles néerlandaises, Arménie, Aruba, Azerbaïdjan, Bangladesh, Bénin, Bermudes, Bhoutan, Biélorussie, Bolivie, Bonaire, Saint-Eustache et Saba, Bosnie-Herzégovine, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Cap-Vert, Chine, Colombie, Comores, Congo, Corée du Nord, Côte d’Ivoire, Curaçao, Djibouti, Egypte, Équateur, Érythrée, Ethiopie, Fidji, Gabon, Géorgie, Géorgie du Sud, Ghana, Gibraltar, Groenland, Guadeloupe, Guam, Guatemala, Guinée, Guinée équatoriale, Guinée-Bissau, Guyane française, Haïti, Honduras, Île Bouvet, Île Christmas, Île Norfolk, Îles Aaland, Îles Caïmans, Îles Cook, Îles de l’Ascension, Îles Falkland, Îles Féroé, Îles Heard-et-MacDonald, Îles Mariannes du Nord, Îles Marshall, Îles Svalbard et Lian Mayen, Îles Turques-et-Caïques, Îles Vierges américaines, Îles Vierges britanniques, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Laos, Liban, Libéria, Libye, Macao, Macédoine, Madagascar, Mali, Maroc, Martinique, Mauritanie, Mayotte, Micronésie, Moldavie, Mongolie, Monténégro, Montserrat, Myanmar, Népal, Nicaragua, Niger, Nigéria, Niué, Nouvelle-Calédonie, Ouzbékistan, Pakistan, Palaos, Palestine, Panama, Philippines, Pitcairn, Polynésie française, Porto Rico, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Réunion, Rwanda, Sahara occidental, Saint-Barthélemy, Sainte-Hélène, Saint-Martin (partie française), Saint-Martin (partie néerlandaise), Saint-Pierre-et-Miquelon, Salvador, Samoa américaines, Samoa occidentales, Sao Tomé, Sénégal, Serbie, Somalie, Soudan, Sri Lanka, Suriname, Syrie, Tadjikistan, Taïwan, Tchad, Terres australes et antarctiques françaises, Thaïlande, Timor oriental, Togo, Tokelau, Tunisie, Turkménistan, Ukraine, Vietnam, Wallis-et-Futuna et Yémen.

Les ressortissants des pays exemptés de visa pour le Botswana, comme ceux de l’Union européenne, les États-Unis, le Canada, le Japon ou encore le Royaume-Uni, n’ont pas besoin de faire une demande d’e-Visa pour des séjours touristiques ou d’affaires de courte durée.

Modalités d’obtention du visa électronique pour le Botswana

Pour effectuer une demande de visa électronique pour se rendre au Botswana, les requérants doivent respecter un certain nombre de critères administratifs.

Le portail e-Visa du Botswana acceptent les demandes de visa de tourisme, d’affaires, de travail, visiteur, d’investisseur, de transit, d’études et diplomatique/officiel.

Pour la demande du visa de tourisme, il est nécessaire de fournir une copie du passeport, valable au moins 6 mois à compter de la date de demande, une photo d’identité, un billet de retour ou encore une confirmation de réservation hôtelière.

Les frais de demande doivent être réglés en ligne par carte bancaire VISA ou MasterCard. Pour un visa touristique d’un mois à entrée unique, comptez 300 pulas botswanais (environ 23 US$). Le prix du visa touristique à entrées multiples et valable trois mois s’élève à 500 pulas botswanais, soit environ 38 US$.

Avec la généralisation des visas électroniques (e-Visa) et des autorisations de voyage en ligne (ETA, ESTA,…), les pièges se multiplient sur internet. Sites frauduleux, pages sponsorisées trompeuses, usurpation d’identité visuelle : les voyageurs sont de plus en plus nombreux à tomber dans le panneau. Voici comment faire la différence entre escroqueries en ligne et agences spécialisées réellement légitimes.

Depuis l’introduction progressive de l’ETA (Electronic Travel Authorisation) par le Royaume-Uni, les voyageurs sont de plus en plus exposés à des sites frauduleux se faisant passer pour des plateformes officielles.

Ce phénomène, loin d’être nouveau, touche également d’autres destinations qui ont mis en place des systèmes similaires d’autorisation de voyage ou de visa électronique : États-Unis (ESTA), Canada (AVE/eTA), Australie (eVisitor, ETA), Nouvelle-Zélande (NZeTA)… ou encore certains pays asiatiques ou africains adoptant l’e-Visa.

⚠️ Des « faux sites » ETA ou e-Visa qui imitent les plateformes officielles

Leur stratégie est bien rodée : usurper l’apparence des sites gouvernementaux, tromper l’internaute par des noms de domaine proches de ceux des administrations, et masquer leur caractère commercial.

De plus, nombre de ces sites trompeurs paient pour apparaître en tête des résultats Google via des annonces sponsorisées, ce qui renforce leur apparente légitimité. Le piège est d’autant plus efficace que la mention “Sponsorisé” ou “Annonce” est discrète, et que l’utilisateur pressé clique sur le premier lien sans méfiance.

Résultat : des milliers de voyageurs passent par ces sites en pensant faire leur demande sur une plateforme officielle, alors qu’ils mettent en réalité en péril :

• leurs données personnelles (nom, numéro de passeport, adresse, etc.) ;
• leurs coordonnées bancaires, récupérées pour des paiements abusifs ;
• leurs chances d’obtenir un visa valide, certains de ces sites ne transmettant même pas les demandes ou le faisant de manière erronée.

✅ Les agences spécialisées : un service avec valeur ajoutée, mais payant

Il ne faut pas pour autant confondre ces sites frauduleux avec les agences d’accompagnement spécialisées, qui proposent un service payant d’assistance à la demande de visa ou d’autorisation de voyage.

Ces agences :

• ne se présentent pas comme des sites officiels, mais comme des intermédiaires ;
• offrent un support client réactif, une revue complète des dossiers avant soumission, des explications détaillées sur leurs services ;
• peuvent être particulièrement utiles aux agences, entreprises et voyageurs peu familiers avec les démarches numériques ou ayant des contraintes spécifiques.

Les frais facturés par ces prestataires sont plus élevés que les frais gouvernementaux seuls, mais ils sont annoncés clairement, contrairement aux pratiques opaques des « faux sites ».

🌍 Des pays fréquemment ciblés

Voici quelques destinations souvent concernées par ce type de fraude :

• États-Unis : le site officiel pour l’ESTA est https://esta.cbp.dhs.gov/, mais de nombreux sites prétendent offrir un ESTA « rapide » ou « officiel » avec des tarifs gonflés.
• Canada : les demandes d’eTA/AVE se font sur https://www.canada.ca, pourtant de nombreux sites détournent les voyageurs.
• Australie : l’ETA ou l’eVisitor doivent se faire via https://immi.homeaffairs.gov.au, mais là aussi, des plateformes privées peu transparentes fleurissent.
• Royaume-Uni : la récente ETA est à réclamer sur le portail https://www.gov.uk.
• Inde, Turquie, Kenya, Sri Lanka, Cambodge… : avec la généralisation des e-Visas, les pièges se multiplient dans toutes les régions du monde.

🛡️ Comment reconnaître un « faux site » e-Visa ou ETA ?

Quelques indices permettent d’éviter les pièges :

• L’URL ne se termine pas par un domaine officiel (comme .gov, .gouv, .gc.ca, .gov.au, etc.).
• Le site ne mentionne pas clairement qu’il s’agit d’un service payant et non officiel (regardez avec attention le pied de page).
• Aucune politique de confidentialité sérieuse, ou mentions légales opaques.
• Tarifs excessifs sans explication.
• Utilisation abusive d’éléments graphiques institutionnels.
• Présence en tête des résultats Google via des publicités payantes, souvent sans mention claire de leur caractère non officiel.

🧳 Recommandations pour les voyageurs

1. Toujours vérifier l’URL via les sites officiels des ambassades, consulats ou ministères.
2. Ne pas se fier uniquement aux premiers résultats sur Google, surtout s’il est indiqué “Sponsorisé” ou “Annonce”.
3. Utiliser des guides, agences de voyages, forums, comparateurs, réseaux sociaux et avis fiables pour vérifier la réputation d’un site.
4. En cas de doute, passer directement par le site officiel du gouvernement du pays visité.
5. Si besoin d’assistance, choisir une agence spécialisée connue, bien notée, transparente sur ses prix et son rôle.

La montée en puissance des visas électroniques facilite les déplacements, mais ouvre aussi la porte aux abus. Entre « faux sites » et agences spécialisées, il est essentiel de faire la différence. Une bonne vigilance, y compris lors des recherches sur Google, permet d’éviter de tomber dans le piège et de voyager l’esprit tranquille.

Les ressortissants étrangers souhaitant obtenir un visa pour la Serbie n’auront bientôt plus à se rendre dans une mission diplomatique. Grâce au lancement imminent d’un système en ligne de délivrance de visas électroniques, les demandes pourront être effectuées entièrement à distance, simplifiant ainsi les démarches administratives.

Actuellement, les voyageurs soumis à l’obligation de visa pour entrer en Serbie doivent soumettre leur demande en personne auprès de l’ambassade ou du consulat serbe compétent dans leur pays de résidence, après un enregistrement en ligne. Cela évoluera bientôt.

Le 19 mars dernier, le gouvernement de la République de Serbie a en effet annoncé que le système en ligne de délivrance de visas électroniques sera bientôt opérationnel. Cette déclaration a été faite à l’occasion de la signature d’un protocole de coopération entre le ministère des Affaires étrangères et le Bureau des technologies de l’information et de l’administration en ligne.

Le ministre des Affaires étrangères, Marko Đurić, et le directeur du Bureau, Mihail Jovanović, ont signé un accord portant sur le stockage, la migration des données, la maintenance, l’amélioration et la mise à niveau du système d’information sur les visas.

Cette collaboration s’inscrit dans la continuité des efforts visant à renforcer la qualité des services consulaires proposés par la Serbie.

Vers un service consulaire numérisé et sécurisé

Lors de la signature, Marko Đurić a rappelé que le système de demande de visa en ligne et le portail pour les étrangers « Welcome to Serbia » ont commencé à fonctionner dès février de l’année dernière, marquant un tournant dans la modernisation des services du ministère. Il a confirmé pour l’occasion qu’un système en ligne complet de délivrance de visas électroniques serait bientôt lancé.

« La Serbie est sur le point de réaliser un bond en avant dans la qualité des services consulaires, rendu possible grâce à la collaboration entre le ministère et le Bureau », a déclaré le chef de la diplomatie serbe.

Il a également expliqué que le ministère des Affaires étrangères deviendra la première institution autorisée à utiliser le sceau numérique, renforçant ainsi la légitimité et la sécurité des documents délivrés électroniquement.

Cybersécurité et transformation numérique

Le ministre a mis en avant l’importance du développement des centres de données d’État à Belgrade et à Kragujevac, qui renforcent à la fois la sécurité des données des citoyens et la cybersécurité nationale — une priorité majeure dans le contexte actuel.

De son côté, Mihail Jovanović a précisé que le protocole signé marque le début d’une coopération active visant d’abord à transférer le système d’information sur les visas vers le centre de données d’État, avant d’engager des travaux de mise à niveau et de développement de nouveaux services électroniques à destination des étrangers souhaitant vivre ou travailler en Serbie.

Le portail pour les étrangers déjà largement utilisé

Jovanović a également souligné les résultats du Portail pour les étrangers, mis en service précédemment, qui a permis de traiter 43 961 demandes de permis de séjour temporaire et de travail unique à ce jour.

Enfin, dans le cadre des préparatifs pour l’Exposition Spécialisée Expo 2027 Belgrade, il a indiqué que des améliorations sont en cours sur ce même portail, afin de rendre les visas électroniques disponibles à tous les participants souhaitant venir en Serbie pour l’événement.

Quels voyageurs doivent obtenir un visa pour entrer en Serbie ?

Si de nombreux ressortissants étrangers peuvent se rendre en Serbie sans visa pour des séjours de courte durée (jusqu’à 90 jours), certains pays restent toutefois soumis à l’obligation de visa. Cette exigence concerne principalement des États d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient.

Parmi les pays dont les citoyens doivent obtenir un visa avant d’entrer en Serbie, on peut citer l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, le Cameroun, le Nigeria, le Qatar, le Pakistan ou encore l’Inde. Ces voyageurs doivent donc obligatoirement soumettre une demande de visa auprès de l’ambassade ou du consulat serbe compétent dans leur pays de résidence avant leur départ.

À l’inverse, les ressortissants de nombreux pays, notamment ceux de l’Union européenne, la Suisse, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, l’Australie, le Japon ou encore la Russie, sont exemptés de visa pour des séjours touristiques ou professionnels de courte durée.

Il est vivement conseillé de vérifier les conditions d’entrée en fonction de sa nationalité sur le site officiel du ministère des Affaires étrangères de Serbie ou auprès de la représentation diplomatique serbe la plus proche, car les règles peuvent évoluer.

Après une suspension de plus de deux ans suite au conflit dans le pays, l’Ukraine annonce la reprise de la délivrance de son visa électronique à partir du 17 février 2025.

Après plus de deux ans d’interruption, l’Ukraine relance son programme de visa électronique (e-Visa) à partir de ce 17 février 2025.

« Nous vous informons qu’à partir du 17 février 2025, le département des services consulaires du ministère des Affaires étrangères de l’Ukraine reprend la délivrance de visas électroniques (e-Visa) pour l’entrée en Ukraine d’étrangers provenant de 45 pays », annoncent les autorités ukrainiennes.

Le système ukrainien de visa électronique a été initialement mis en place le 4 avril 2018, permettant aux citoyens des pays éligibles d’obtenir un visa en ligne sans avoir à se rendre dans un consulat.

Cependant, en 2022, la délivrance des e-Visas a été suspendue en raison du conflit entre l’Ukraine et la Russie.

45 pays éligibles au visa électronique d’entrée en Ukraine

Dès aujourd’hui, les citoyens des 45 pays suivants peuvent demander un visa électronique pour se rendre en Ukraine:

En août dernier, l’Ukraine annonçait qu’elle travaillait à l’introduction d’une autorisation de voyage électronique pour les ressortissants de certains pays bénéficiant d’un régime d’exemption de visa.

Comment demander le visa électronique pour l’Ukraine ?

Comme l’explique le ministère ukrainien des Affaires étrangères, le visa électronique peut être délivré à des fins touristiques, privées, commerciales, éducatives, culturelles et scientifiques, pour les journalistes, les athlètes et les traitements médicaux.

Voici les étapes à suivre pour obtenir un e-Visa pour l’Ukraine:

• Étape 1 : inscrivez vous sur le portail du ministère des Affaires étrangères evisa.mfa.gov.ua;
• Étape 2 : remplissez le formulaire de demande de visa en ligne;
• Étape 3 : téléchargez les documents nécessaires :
  • une copie du passeport
  • une photo d’identité
  • une police d’assurance maladie (couverture de 30 000 euros)
  • une preuve de fonds suffisants
  • un document confirmant le but de la visite
• Étape 4 : payez les frais de visa:
  • 20 US$, pour un visa à entrée unique
  • 30 US$, pour un visa double entrées
  • En cas de procédure urgente, ces frais sont doublés.

Après finalisation de la demande et paiement en ligne des frais de visa, le délai de traitement annoncé s’élève à 3 jours ouvrables ou 1 jour en urgence.

Dans une volonté d’améliorer l’expérience des voyageurs, la Somalie a récemment apporté des modifications significatives à son système de demande de visa électronique.

Alors que les voyageurs devaient auparavant soumettre leurs demandes via l’ancien portail visa.gov.so, les autorités ont introduit une nouvelle plateforme nommée « eTAS » et désormais accessible à l’adresse evisa.gov.so.

Le précédent site de demande de visa électronique, qui servait de guichet unique pour les démarches administratives des voyageurs étrangers, comporte le communiqué suivant depuis début 2025 : « Nous sommes désolés pour la gêne occasionnée, mais nous sommes passés au tout nouveau site eTAS, plus convivial ».

Qui peut demander un visa électronique pour la Somalie ?

Sur leur nouveau site optimisé, les autorités somaliennes expliquent que tous les visiteurs, y compris les bébés et les enfants, qui ont l’intention de se rendre en Somalie « doivent être en possession d’un visa électronique approuvé (eTAS) avant le début de leur voyage ».

Les voyageurs internationaux peuvent utiliser ce portail pour demander un visa électronique pour :

• le tourisme, y compris les visites à la famille et aux amis;
• les affaires, y compris les sports et les divertissements;
• le transit par la Somalie;
• un engagement rémunéré autorisé;
• des études de courte durée (jusqu’à 6 mois), y compris les cours de loisirs;
• un traitement médical privé;
• un mariage ou partenariat civil;
• une visite universitaire, y compris l’enseignement, l’échange et la visite en tant que personne à charge d’un visiteur universitaire.

Comment obtenir un visa électronique pour la Somalie ?

Les voyageurs doivent remplir un formulaire en ligne sur evisa.gov.so, en fournissant des informations personnelles, les détails du passeport, le motif du voyage ainsi que les coordonnées du lieu d’hébergement en Somalie.

Il est nécessaire de télécharger une copie du passeport (valide pendant au moins 6 mois après la date prévue d’arrivée en Somalie et avec au moins une page vierge) et un « selfie » ou une photo d’identité.

Une fois la demande soumise, les utilisateurs procèdent au paiement des frais de visa par carte bancaire ou via les autres options de paiement en ligne proposées par le site (le module de paiement en ligne semble ne pas être fonctionnel pour le moment).

Il est conseillé aux demandeurs de suivre l’état de leur demande et de télécharger le visa approuvé via la page de suivi des demandes sur le portail. L’Agence somalienne de l’Immigration et de la Citoyenneté (ICA) indique qu’elle n’a « aucune obligation d’informer les demandeurs par courrier électronique ou par d’autres moyens de communication ».

L’eTAS approuvé est un permis à entrée unique, qui permet au demandeur d’entrer en Somalie une seule fois, dans les limites des dates approuvées spécifiées sur le visa.

La période de validité du e-Visa commence à la « Arrival Date in Somalia » renseignée par le demandeur lors de sa demande. L’entrée dans le pays doit avoir lieu dans les 180 jours suivant cette date (incluse). « Les dates de début et de fin de validité sont clairement indiquées sur l’eTAS », précisent les autorités somaliennes.

Les titulaires d’eTAS peuvent entrer en Somalie via les points de contrôle suivants:

• l’Aéroport International de Mogadiscio;
• l’Aéroport International de Baidoa;
• l’Aéroport International de Bosaso;
• l’Aéroport International de Galkacyo;
• l’Aéroport International de Garowe;
• l’Aéroport International de Kismayo.

Des politiques de visa distinctes entre la Somalie et le Somaliland

Si la mise en place du système eTAS a pour but de simplifier les formalités pour entrer en Somalie, il est important de noter que la situation est différente pour ceux souhaitant se rendre dans la région du Somaliland.

La Somalie exige des voyageurs qu’ils obtiennent un visa avant leur arrivée. Cependant, certaines nationalités peuvent l’obtenir à leur arrivée dans des points d’entrée spécifiques.

Le Somaliland, qui s’est autoproclamé indépendant en 1991, ne reconnaît pas les visas délivrés par la Somalie. Tous les visiteurs doivent donc obtenir un visa spécifique au Somaliland, qui ne peut pas être utilisé pour entrer en Somalie et inversement.

Les visas pour le Somaliland peuvent être :

• demandés à l’avance auprès des représentations du Somaliland, notamment à Addis-Abeba (Éthiopie) ou à Londres (Royaume-Uni).
• délivrés à l’arrivée pour certaines nationalités, notamment les Européens, Canadiens, Américains, mais cette option dépend des accords en vigueur et peut varier avec le temps.

Cette distinction entre la Somalie et le Somaliland peut prêter à confusion, d’où l’importance pour les voyageurs de bien se renseigner avant leur départ afin d’éviter tout désagrément aux frontières.