Dès le 14 février prochain, tous les voyageurs en partance pour l’île de Bali, en Indonésie, devront s’acquitter d’une taxe touristique.

Les autorités balinaises factureront aux visiteurs étrangers des frais s’élevant à 150 000 roupies, soit environ 9 € par personne, pour le règlement de cette taxe de tourisme.

Le but de la taxe touristique est de préserver les coutumes, les traditions, les arts et la culture balinaise, ainsi que la sagesse locale de la communauté.

Jeudi dernier, le gouvernement provincial de Bali a achevé la dernière phase d’essai du portail « Love Bali », l’application mobile (iOS | Android) et le site internet où les touristes peuvent dès maintenant payer la taxe.

Plus de 700 transactions réalisées avec succès en une journée

Le chef de l’Office du tourisme de la province de Bali, Tjok Bagus Pemayun, a déclaré que, lors de cette ultime étape, plusieurs touristes étrangers ont été invités à tester directement le paiement de la taxe touristique (Tourism Levy).

Les responsables du service ont notamment vérifié que les canaux de paiement des transactions, à savoir VISA, Mastercard, JCB, AMEX, BCA, BPD Bali Channel, les transferts bancaires mobiles et le Quick Response code Indonesian Standard (ou QRIS), ne souffraient d’aucune erreur.

D’après le chef du service de communication, d’information et de statistiques de la province de Bali, Gede Pramana, dans la seule journée du jeudi 7 février 2024, plus de 700 touristes avaient payé la taxe en ligne.

Certains voyageurs sont exemptés du paiement de la taxe touristique de Bali

Depuis 2023, Bali a commencé à sensibiliser le public à sa future taxe sur le tourisme et à l’application mobile « Love Bali ». À mesure que le grand lancement se rapproche, certains derniers détails sont révélés.

Malgré que les fonds générés par cette contribution soient utilisés pour cultiver et entretenir la culture et l’environnement naturel de l’île, améliorer la qualité des services et plus globalement le tourisme, certaines catégories de visiteurs étrangers en Indonésie peuvent bénéficier d’une exonération de la taxe.

Au total, il existe sept types de visas dont les titulaires n’auront pas à payer cette redevance mais ces derniers devront tout de même se rendre sur le portail « Love Bali » afin de demander une exemption.

Les étrangers titulaires d’un visa d’une des catégories suivantes n’ont pas à payer la taxe touristique de Bali:

1. Visa diplomatique ou officiel;
2. Visa membre d’équipage;
3. Titulaires d’un permis de séjour temporaire (KITAS) ou permanent (KITAP)
4. Visa de regroupement familial;
5. Visa étudiant
6. Visa doré (Golden Visa)
7. Visa professionnel

Les touristes titulaires d’un visa électronique (e-VOA et e-Visa), ou qui obtiennent un visa à leur arrivée en Indonésie, sont donc soumis à cette nouvelle formalité en ligne. Pour les catégories précédemment citées, l’autorité locale du tourisme vérifiera la demande d’exonération et prendra une décision dans un délai maximum de cinq jours ouvrables.

Questions Fréquemment Posées (FAQ)

Depuis le 9 janvier, le Kazakhstan dispense les visiteurs étrangers de paiement de sa taxe touristique.

Alors que la tendance est plus à la mise en œuvre de taxes touristiques, le Kazakhstan choisi lui d’abolir cette exigence pour les voyageurs internationaux.

Le Kazakhstan a en effet modifié sa réglementation sur sa taxe de séjour en appliquant un taux zéro, exemptant ainsi les visiteurs étrangers du paiement de cette redevance touristique à compter du 9 janvier 2024.

« Conformément à l’arrêté n° 347 du 27 décembre 2023 du ministre du Tourisme et des Sports de la République du Kazakhstan, des modifications ont été apportées aux règles de paiement de la taxe touristique pour les étrangers, selon lesquelles un taux zéro sera appliqué pendant toute la durée du séjour sur le territoire », annonce le ministère du Tourisme.

Auparavant, les touristes étrangers devaient payer des frais quotidiens pour leur séjour dans les établissements d’hébergement, à l’exclusion des auberges, des maisons d’hôtes et des logements locatifs dans les villes et districts du pays. Des taux fixes allant de 690 (1,40 €) à 1 726 tenges (3,50 €) étaient applicables pour les contributions touristiques sur les sites d’hébergement.

L’introduction de la taxe de séjour le 1er janvier 2023 a suscité le mécontentement des représentants de l’industrie touristique et hôtelière du Kazakhstan.

Initialement fixé à un taux d’imposition de 5 % pour Astana, des discussions étaient en cours concernant son application à Almaty et Chimkent. Les entrepreneurs, mécontents de « l’absence d’un mécanisme clair pour la collecte, le transfert et l’utilisation des fonds collectés », ont demandé une révision de la résolution gouvernementale.

En août 2023, Yerzhan Yerkinbayev, vice-ministre de la Culture et des Sports, a annoncé sa décision de réévaluer la taxe touristique, en choisissant d’utiliser l’indice de calcul mensuel (MCI) comme base au lieu d’un pourcentage des frais d’hébergement.

En octobre dernier, Yerkinbayev a annoncé sa décision d’annuler la taxe de séjour lors d’un briefing au Service central des communications, citant les inconvénients tant pour les entreprises nationales que pour les touristes étrangers. Malgré la collecte d’environ 500 millions de tenges, soit un peu plus d’1 million d’euros, depuis la création du système, la décision a été prise de suspendre rapidement cette taxe.

Voyager au Kazakhstan en 2024

En 2024, le Kazakhstan continue de consolider sa position sur la carte mondiale du tourisme. La nation a connu une transformation remarquable, propulsée par une série d’initiatives stratégiques axées sur le développement du tourisme.

L’accent a été mis sur l’amélioration des infrastructures, la facilitation des procédures de visa et la promotion d’une image accueillante du pays à l’échelle internationale. Les efforts déployés pour moderniser les aéroports et améliorer les réseaux de transport rendent désormais les joyaux cachés du Kazakhstan plus accessibles aux voyageurs internationaux.

Le gouvernement a également mis en place des programmes visant à préserver et à valoriser le patrimoine culturel et naturel du pays, attirant ainsi les amateurs de culture et les écotouristes.

La diversification des expériences touristiques, allant des escapades urbaines dans des métropoles en plein essor à l’exploration des vastes étendues sauvages, témoigne de la richesse et de la variété des attraits du Kazakhstan.

En 2024, le Kazakhstan ne se contente pas d’accueillir les visiteurs; il les invite à plonger dans une histoire riche, à se perdre dans la beauté de la nature intacte et à découvrir un mélange harmonieux de traditions et de modernité.

Principales destinations touristiques au Kazakhstan

Le Kazakhstan offre une palette de destinations qui enchantent les visiteurs par leur diversité et leur beauté.

Astana, rebaptisée Nur-Sultan en l’honneur de l’ancien président, se distingue par son horizon futuriste, dominé par des constructions audacieuses telles que la tour Bayterek et le palais de la paix et de la réconciliation. Cette capitale dynamique est un symbole de la modernisation du pays, alliant architecture avant-gardiste et espaces verts invitant à la détente.

Almaty, l’ancienne capitale, reste le cœur culturel du pays. Nichée aux pieds des majestueuses montagnes du Trans-Ili Alatau, la ville est réputée pour ses marchés colorés, ses musées riches et sa vie nocturne animée. À proximité, la station de ski de Shymbulak et le lac alpin de Big Almaty offrent des escapades nature inoubliables, été comme hiver.

À l’ouest, la mer Caspienne attire les amateurs de soleil et de plages, tandis que la ville historique de Turkestan, avec son complexe de mausolées et de bâtiments religieux, offre un aperçu captivant de l’histoire ancienne de la région.

Pour les amoureux de la nature, les vastes steppes et les parcs nationaux, comme le parc national d’Altyn-Emel, sont un paradis. Ces espaces offrent des panoramas spectaculaires, des rencontres avec la faune locale, et des découvertes archéologiques fascinantes.

Les montagnes du Tian Shan, avec leurs sommets enneigés et leurs vallées verdoyantes, attirent les randonneurs et les amateurs de sports extrêmes. Le lac Issyk, avec ses eaux d’un bleu profond et ses légendes mystérieuses, offre un cadre paisible pour le repos et la contemplation.

Expériences culturelles et activités

Le Kazakhstan est un creuset d’expériences culturelles, proposant un large éventail d’activités qui permettent aux visiteurs de s’immerger dans la richesse de son patrimoine. Les villes et les villages du pays vibrent au rythme des traditions séculaires, offrant aux voyageurs une opportunité unique de s’engager avec l’histoire et la culture locales.

Les festivals sont au cœur de l’expérience culturelle kazakhe, avec des événements tels que le Norouz, le Nouvel An kazakh qui sera fêté le 20 mars cette année, célébrant le renouveau et la fraternité. Des spectacles de musique traditionnelle, des jeux équestres, et des dégustations de plats locaux comme le beshbarmak et le kumis offrent un aperçu authentique de la vie kazakhe. Le festival des aigliers, un événement spectaculaire, permet aux visiteurs de découvrir l’art ancien de la chasse à l’aigle, une pratique inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

Pour les amateurs d’art, les galeries d’Almaty et de Nur-Sultan exposent des œuvres allant de l’art traditionnel kazakh à des créations contemporaines audacieuses. Les théâtres nationaux présentent des opéras, des ballets, et des pièces de théâtre qui reflètent le riche mélange de cultures et d’influences qui caractérisent le pays.

Les activités de plein air sont abondantes et diversifiées. Les randonneurs peuvent explorer les sentiers des montagnes du Tian Shan ou du parc national d’Altyn-Emel, tandis que les lacs de montagne, comme le lac Kaindy avec son forêt engloutie, offrent des spots uniques pour la plongée et la pêche. En hiver, le ski et le snowboard sont populaires à Shymbulak, et les sources thermales de la région offrent un moyen idéal pour se détendre après une journée active.

Voyage au Kazakhstan: informations pratiques pour les touristes

La période idéale pour visiter le Kazakhstan dépend de vos centres d’intérêt : les mois de mai à septembre sont parfaits pour la randonnée et l’exploration des paysages naturels, tandis que l’hiver attire les amateurs de sports d’hiver avec des conditions excellentes pour le ski et le snowboard.

Le Kazakhstan a simplifié ses procédures de visa pour de nombreux pays, introduisant un visa électronique (e-Visa) et des régimes sans visa pour des séjours de courte durée.

La sécurité des touristes est prise au sérieux, avec une présence policière visible et des numéros d’urgence faciles à retenir pour une assistance immédiate. Cependant, il est toujours recommandé de suivre des pratiques de voyage sûres, comme éviter les zones isolées la nuit et garder les objets de valeur en sécurité.

Pour les déplacements internes, le Kazakhstan offre des options variées, des vols intérieurs reliant les principales villes aux trains et bus qui parcourent le vaste territoire du pays. Louer une voiture peut être une option attrayante pour ceux qui souhaitent explorer le pays à leur propre rythme, bien que la conduite dans les régions rurales puisse nécessiter un véhicule tout-terrain.

En ce qui concerne l’hébergement, le Kazakhstan propose une gamme allant des hôtels de luxe aux guesthouses familiales, offrant des options pour tous les budgets. Pour une expérience authentique, envisagez de séjourner dans un yurt traditionnel dans les steppes, une occasion unique de vivre comme les nomades locaux.

Tendances du tourisme et durabilité

En 2024, le tourisme au Kazakhstan s’adapte aux nouvelles tendances mondiales, en mettant un accent particulier sur la durabilité et l’innovation. Le pays s’engage activement dans la protection de ses écosystèmes uniques et de son patrimoine culturel, tout en offrant des expériences touristiques qui respectent et valorisent ces trésors.

Le tourisme écologique gagne du terrain, avec des initiatives visant à minimiser l’impact environnemental des voyages. Des zones protégées comme la réserve naturelle d’Aksu-Zhabagly et le parc national d’Ile-Alatau deviennent des modèles de conservation, où les visiteurs peuvent observer la faune dans son habitat naturel, tout en contribuant à des projets de conservation. Des hébergements écologiques, utilisant des sources d’énergie renouvelables et des pratiques de gestion des déchets durables, commencent également à apparaître dans tout le pays.

La digitalisation des services touristiques est une autre tendance marquante. Des applications mobiles offrent maintenant des guides touristiques interactifs, des réservations en ligne pour l’hébergement et les activités, ainsi que des informations en temps réel sur les conditions de voyage. Cette avancée technologique rend le voyage au Kazakhstan plus accessible et agréable pour les touristes internationaux.

Par ailleurs, le Kazakhstan valorise ses traditions et son artisanat local à travers le tourisme. Des ateliers d’artisanat, des démonstrations de musique et de danse traditionnelles, et des marchés d’artisans permettent aux visiteurs de s’immerger dans la culture kazakhe tout en soutenant les économies locales.

En embrassant ces tendances, le Kazakhstan en 2024 se présente non seulement comme une destination fascinante mais aussi comme un pionnier dans le développement d’un tourisme responsable et innovant.

Bali est une destination romantique par excellence, et la Saint-Valentin est le moment idéal pour y séjourner. Cependant, à compter du 14 février prochain, les voyageurs découvriront une mesure inédite impactant leur séjour sur cette île paradisiaque d’Indonésie.

Comme nous vous l’annoncions en septembre dernier, Bali mettra en place une nouvelle taxe touristique à partir du 14 février 2024.

Cette mesure vise à:

1. protéger la tradition, la culture et les sagesses locales de Bali;
2. soutenir le tourisme durable;
3. mettre en œuvre une gouvernance touristique de qualité;
4. créer de la propreté, de la sécurité et du confort pour les touristes;
5. construire des installations et des infrastructures de transports publics de qualité.

Heureusement, les autorités balinaises ont prévu un système de paiement en ligne anticipé pour cette nouvelle taxe qui sera bientôt opérationnel.

La taxe touristique de Bali peut être payée en ligne

À partir du 14 février 2024, tous les visiteurs non-indonésiens arrivant à Bali devront payer une taxe touristique de 150 000 IDR, soit environ 9 €.

Quel que soit l’âge des voyageurs, cette taxe sera à régler, les enfants ne bénéficieront pas d’exonération.

En cas de déplacement vers les îles voisines de Bali, comme Java ou Lombok, vous devez une nouvelle fois régler la taxe de séjour à votre retour sur l’île. Toutefois, la taxe ne s’applique pas lorsque vous effectuez des déplacements vers Nusa Ceningan, Nusa Lembongan ou Nusa Penida, ces îles font intégralement partie de la province de Bali.

En visitant le site du gouvernement provincial de Bali, les voyageurs peuvent fournir leurs informations personnelles, effectuer le règlement en ligne de la taxe touristique, puis d’obtenir un justificatif de paiement à présenter au point de contrôle de l’aéroport international Ngurah Rai de Denpasar ou dans les ports maritimes.

Comment payer en ligne la taxe touristique de Bali ?

1. Sur Internet ou depuis l’application mobile

• Rendez-vous sur le site lovebali.baliprov.go.id ou téléchargez l’application mobile « Love Bali » depuis l’App Store (bientôt disponible) ou Google Play.

2. Enregistrez-vous et payez la taxe

• Saisissez votre numéro de passeport, vos nom et prénoms, votre adresse e-mail et votre date d’arrivée. Ensuite, sélectionnez un moyen de paiement.

3. Recevez le justificatif de paiement

• Le justificatif de paiement est transmis par e-mail sous la forme d’un QR code. Assurez-vous de la bonne rédaction et de l’accessibilité de votre adresse électronique.

4. Scannez le QR code à l’arrivée à Bali

• Présentez le justificatif de paiement de la taxe à l’arrivée à Bali.

Visa et déclaration douanière sont aussi à faire en ligne

En attendant une possible exemption de visa pour les citoyens de 20 pays, l’Indonésie impose à tous les voyageurs (sauf à ceux de l’ASEAN) d’obtenir un visa.

Les citoyens de 96 pays et territoires peuvent demander un visa à l’arrivée (VoA) ou un visa électronique de 30 jours (e-VoA), renouvelable 30 jours sur place.

Les visiteurs qui souhaitent séjourner plus de 30 jours en Indonésie peuvent solliciter un e-Visa touristique valable jusqu’à 60 jours.

Enfin, ultime formalité à réaliser en ligne avant votre voyage en Indonésie, remplir un Déclaration de douane électronique (e-CD) avant le départ et obtenir un QR code à présenter à votre arrivée.

Étapes du remplissage de la déclaration de douane électronique (e-CD):

1. L’inscription peut se faire au maximum 3 jours avant l’arrivée en Indonésie;
2. Visitez le portail gouvernemental ecd.beacukai.go.id;
3. Remplissez le formulaire d’inscription, comprenant:
   • des informations sur le passager (à remplir sur la base des données du passeport et de la carte d’embarquement);
   • des données sur les bagages transportés;
   • des informations sur les marchandises importées;
   • un enregistrement IMEI (si nécessaire),;
4. Obtenez le QR code d’enregistrement par e-mail;
5. Les agents des douanes scanneront le QR code et effectueront un contrôle.

La Thaïlande reporte la mise en œuvre de sa (controversée) taxe touristique de 300 bahts.

Le projet de la Thaïlande d’instaurer une taxe touristique de 300 bahts fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois…

En février 2023, le précédent gouvernement thaïlandais avait approuvé un projet visant à percevoir une taxe touristique de 300 bahts pour les étrangers visitant la Thaïlande par voie aérienne et de 150 bahts pour les visiteurs par voie terrestre ou maritime.

Le plan initial prévoyait qu’une partie de la taxe touristique collectée soit consacrée à l’assurance maladie et accident des touristes étrangers.

Après l’annonce de l’introduction de cette taxe, la date de mise en œuvre a été reportée à de nombreuses reprises, d’abord en raison de la pandémie, puis pour des questions d’organisation.

Tout en précisant qu’elle n’était pas supprimée, le ministère du Tourisme et des Sports a finalement décidé de reporter la perception de la taxe touristique, craignant que l’industrie touristique thaïlandaise n’en soit affectée.

Les frais de la taxe peuvent « affecter les projets de voyage » en Thaïlande

La ministre du Tourisme et des Sports, Sudawan Wangsuphakijkosol, a annoncé la semaine dernière que « la perception de la taxe de séjour sera reportée jusqu’à ce que la situation du tourisme s’améliore. Même si les frais ne sont pas élevés, nous constatons qu’ils peuvent affecter les projets de voyage et le sentiment de nombreux touristes étrangers », expliquant que le secteur du tourisme avait besoin de plus de temps pour se remettre de la pandémie.

En raison de ce report, la ministre a déclaré que le ministère chercherait à obtenir un budget de 50 millions de bahts pour couvrir les coûts au cas où des touristes étrangers se blesseraient ou tomberaient malades pendant leur séjour en Thaïlande.

Lors de la réunion du cabinet du 19 décembre 2023, le Premier ministre thaïlandais, Srettha Thavisin, a chargé le ministère de travailler sur un plan d’assurance pour tous les touristes, affirmant que le gouvernement souhaite garantir aux touristes la sécurité pendant leur voyage.

Le ministère du Tourisme et des Sports étudie donc plusieurs options pour offrir une couverture d’assurance de 500 000 bahts par personne en cas de blessure et de 1 million de bahts en cas de décès dû à un accident.

Cependant, le Premier ministre souhaitant étendre la couverture à tous les touristes, le ministère consultera les autorités compétentes et le Bureau de la Commission des assurances concernant le plan et le budget de ce programme, qui pourrait être bien supérieur à 50 millions de bahts…

Srettha Thavisin a déclaré que le ministère du Tourisme et des Sports devrait discuter avec le ministère de la Santé publique de l’adoption de mesures de santé publique et a également demandé au ministère de travailler avec la Police Royale thaïlandaise pour les points liés à l’immigration, garantissant ainsi la sécurité des touristes.

Report de la taxe touristique: l’industrie du tourisme en Thaïlande a été entendue

En mai dernier, Yuthasak Supasorn, l’ancien gouverneur de l’Autorité du Tourisme de Thaïlande (TAT), avait déclaré que le nouveau gouvernement déciderait du sort de la taxe touristique car les méthodes de collecte n’avaient pas été réglées.

Yuthasak a déclaré que les opérateurs de l’industrie du tourisme avaient demandé un calendrier plus flexible lorsque le ministère du Tourisme et des Sports a proposé de commencer la collecte de cette taxes en juin 2023. Il a déclaré que des voix s’élevaient pour que la taxe touristique soit reportée jusqu’à ce que l’industrie se rétablisse complètement, ce qui est attendu pour 2024.

Durant la période des fêtes de fin d’année, la TAT estime les arrivées de 1,18 million de touristes étrangers, soit une hausse de 56 % par rapport à la même période en 2022, a déclaré la semaine dernière la gouverneure actuelle de l’Autorité du Tourisme de Thaïlande, Thapanee Kiatphaibool.

Elle a ajouté que les revenus des visiteurs étrangers au cours de cette période étaient estimés à 41,7 milliards de bahts, soit une augmentation de 60 % par rapport à l’année dernière.

Le gouvernement provincial de Bali prend des mesures pour rendre son tourisme plus soutenu et durable.

Parmi les mesures qui entreront prochainement en vigueur figure la mise en œuvre d’une nouvelle taxe touristique pour toutes les arrivées internationales.

Cette taxe, qui devrait être introduite en début d’année prochaine et probablement en février 2024, s’appliquera spécifiquement aux touristes entrant dans la province de Bali, via les aéroports ou les ports maritimes. Cela n’affectera pas les autres destinations populaires d’Indonésie comme Lombok, Jakarta ou encore Yogyakarta.

Dans un récent communiqué de presse consécutif à une réunion entre le ministre indonésien du Tourisme et des Economies créatives, Sandiaga Uno, et le gouverneur de Bali, Wayan Koster, ce dernier confirme avoir soumis cette nouvelle législation pour approbation gouvernementale et qu’elle accordera à la province le pouvoir de mettre en œuvre cette taxe pour les touristes étrangers.

Sandiaga Uno exprime lui son soutien à cette future mesure et souligne l’importance de socialiser l’information et de sensibiliser les touristes internationaux sur l’implantation de cette nouvelle taxe touristique. « La réussite du développement de cette taxe pour les touristes étrangers dépend de la compréhension et de l’acceptation généralisées de la taxe, car elle est destinée à servir de base à la croissance future du tourisme à Bali », déclare le ministre indonésien du Tourisme.

La taxe touristique à Bali coûtera une dizaine d’euros

Le gouverneur Koster assure au public que les revenus générés par la taxe touristique seront affectés à la préservation et à la promotion des coutumes, des traditions, des arts, de la sagesse locale et des cultures balinaises, ainsi qu’à contribuer au maintien de l’aura spirituelle de Bali.

« L’introduction de la nouvelle taxe touristique reflète l’engagement de Bali en faveur du développement durable, de la préservation du patrimoine culturel et de la fourniture de meilleurs services aux touristes et aux résidents », ajoute Koster.

le gouverneur de Bali a également expliqué les procédures de paiement des frais par les touristes étrangers et a confirmé que les visiteurs internationaux devront payer 150 000 IDR par personne et par entrée à Bali, enfants y compris, soit environ 10€.

Le paiement de la taxe touristique sera à réaliser sur le portail Love Bali

« Le paiement de la taxe doit être effectué via des moyens de paiement électronique. Le processus de paiement est effectué par l’intermédiaire de la Perception Bank désignée par le gouvernement provincial de Bali, à savoir la Bank Rakyat Indonesia, cette dernière gérant les paiements locaux à l’aéroport international de Denpasar I Gusti Ngurah Rai », a déclaré Wayan Koster.

Pour le paiement de la taxe touristique, les voyageurs peuvent accéder au système lovebali.baliprov.go.id et enregistrer leurs données personnelles sur le site. Après s’être inscrit sur le site, avoir rempli toutes les données nécessaires et payé les frais, le visiteur recevra une preuve numérique de paiement.

« Si la transaction réussit, le système Love Bali enverra un reçu de notification au touriste étranger comme preuve du paiement numérique », explique l’administration balinaise, précisant que si le portail n’est pas disponible pour une raison quelconque, il sera possible payer la taxe à l’arrivée à l’aéroport de Denpasar. Des terminaux spéciaux de la Bank Rakyat Indonesia seront installés dans le port aérien, acceptant les cartes de paiements et les virements via les services bancaires mobiles.

Enfin, si non seulement le système Love Bali, mais aussi les terminaux Bank Rakyat Indonesia font faillite, la taxe touristique pourra être payée lors de l’enregistrement à l’hôtel.

Taxe touristique en ligne mais également visa en ligne

L’Indonésie, et plus spécifiquement Bali, est redevenue une destination plébiscitée par les voyageurs étrangers après le Covid, et notamment par les touristes français.

Les Français arrivent effectivement sur la troisième place du classement des nationalités qui ont visité Bali cet été, selon un rapport du Bureau de l’immigration de Bali partagé par Le Petit Journal.

Et pour découvrir les beautés de cet archipel d’Asie du Sud-Est, les visiteurs français et européens ont besoin d’un visa indonésien.

Depuis le 9 juin 2023 et la suspension de l’exemption de visa pour 159 pays, les touristes peuvent demander un visa électronique (e-Visa) en quelques minutes sur le portail de l’immigration indonésienne: molina.imigrasi.go.id.

Le prix du visa électronique d’entrée en Indonésie dépend de la durée souhaitée de séjour:

• 500 000 IDR, soit environ 31 €, pour un visa électronique (e-Visa On Arrival ou e-VOA) de 30 jours, prolongeable 30 jours en ligne;
• 1 500 000 IDR, soit environ 92 €, pour un visa électronique touristique (211A) de 60 jours, non-prolongeable.

96 nationalités sont éligibles à l’e-Visa Indonésie et plus de 120 points de contrôle d’entrée sont proposés aux titulaires de visas électroniques.