Depuis début décembre 2025, les affrontements entre forces cambodgiennes et thaïlandaises se sont intensifiés le long de leur frontière partagée, marquant une reprise des hostilités après un accord de cessez-le-feu conclu en octobre.

Les violences ont conduit à des échanges d’artillerie, à des frappes aériennes et à des bombardements, faisant plusieurs dizaines de morts, des centaines de blessés et le déplacement de centaines de milliers de civils des deux côtés de la frontière.

Les Nations unies, les États membres de l’ASEAN et d’autres acteurs internationaux ont exprimé leur inquiétude face à cette escalade des hostilités, appelant à la retenue et à un retour rapide au dialogue.

Une reprise des négociations sur un cessez-le-feu plus durable est programmée, tandis que Phnom Penh a appelé Bangkok à tenir les pourparlers dans un lieu « sûr et neutre » pour garantir la sécurité des discussions.

Cette dégradation du climat sécuritaire régional se reflète également dans les dispositifs administratifs encadrant les déplacements transfrontaliers. Ainsi, depuis août dernier, les touristes étrangers titulaires d’un visa électronique (e-Visa) ne peuvent plus entrer au Cambodge depuis les points de passage terrestres de Cham Yeam (province de Koh Kong) et Poipet (province de Banteay Meanchey), en provenance de Thaïlande.

Un avis diplomatique adressé aux voyageurs en transit à Bangkok

Le 16 décembre dernier, l’Ambassade royale du Cambodge en France a publié un « Avis aux voyageurs à destination du Cambodge en transit à Bangkok », visant à informer les voyageurs que « des difficultés ont été ponctuellement signalées lors de transits aériens à l’aéroport de Bangkok (Thaïlande) ».

L’ambassade signale que certains « passagers européens en transit ont pu faire l’objet de contrôles approfondis et inacceptables », énumérant des pratiques qui peuvent affecter la préparation au voyage.

Selon la mission diplomatique, parmi celles-ci figurent « des interrogatoires prolongés avant l’embarquement », ainsi que « des demandes de justification de ressources financières irraisonnables » ou encore des « vérifications relatives aux réservations d’hébergement au Cambodge ».

Des incidents liés aux bagages et leurs conséquences à l’arrivée

Outre les contrôles administratifs, l’avis met en lumière des problèmes rencontrés lors de la gestion des bagages : « ces contrôles ont été suivis d’incidents relatifs à la fouille et à la gestion des bagages, se traduisant notamment par la perte de bagages enregistrés, déjà constatée à l’arrivée à Phnom Penh ».

En réponse à ces constats, l’ambassade formule une recommandation claire : « il est hautement recommandé de privilégier des itinéraires ne comportant pas de transit par la Thaïlande ». Le communiqué invite ainsi les voyageurs à envisager « des compagnies aériennes alternatives offrant des conditions de transit plus appropriées et meilleures » pour rejoindre le Cambodge, indiquant une préférence stratégique pour éviter les étapes susceptibles de générer des difficultés supplémentaires.

L’avis se conclut toutefois sur une note positive, rappelant que, malgré les situations évoquées qui se déroulent à l’extérieur du territoire cambodgien, « le Royaume du Cambodge demeure une destination sûre et accueillante ».

Ce 24 octobre, le Département des affaires consulaires, relevant du ministère des Affaires étrangères du Royaume de Thaïlande, a publié un communiqué annonçant la récente tenue d’une réunion concernant l’exemption de visa de 60 jours, présidée par le ministre du Tourisme et des Sports, M. Atthakorn Sirilatthayakorn.

L’objectif affiché de cette réunion était de « discuter de l’impact des mesures d’exemption de visa », accordée aux ressortissants de 93 pays pour des séjours en Thaïlande allant jusqu’à 60 jours, que ce soit pour le tourisme, les affaires ou certaines activités temporaires.

Le ministère du Tourisme et des Sports a publié une déclaration similaire, précisant que cette réunion visait à « trouver un équilibre entre la promotion du tourisme et l’application des réglementations en matière d’immigration afin de garantir que la Thaïlande reste une destination attractive ».

Selon ce dernier, plusieurs agences gouvernementales participent désormais à la réflexion, dont le ministère de l’Intérieur, la Police de l’immigration et le Conseil de sécurité nationale.

Des signaux de prudence depuis plusieurs mois

Mise en place en juillet 2024, la mesure d’exemption de visa de 60 jours est issue d’un ensemble de réformes visant à relancer le tourisme : le gouvernement avait simultanément étendu la liste des pays éligibles à 93 nationalités et prolongé la durée du séjour sans visa de 30 à 60 jours.

Cette flexibilité a contribué à la reprise post-pandémie du secteur touristique, l’un des piliers de l’économie thaïlandaise. Mais elle a également soulevé des interrogations sur les risques d’abus et sur la présence prolongée de visiteurs exerçant des activités non conformes à leur statut.

Dès la fin de l’été 2024, plusieurs responsables thaïlandais avaient abordé la possibilité d’un retour à la limite initiale de 30 jours, évoquant des ajustements nécessaires pour éviter les détournements du régime.

Le gouvernement avait alors expliqué que la politique actuelle en matière de visa faisait l’objet d’une révision semestrielle, prévue dès son lancement, en concertation avec les ministères concernés et les agences compétentes.

Les récents communiqués s’inscrivent dans la continuité de ce processus régulier d’examen, tout en confirmant que la mesure de dispense de visa de 60 jours figure désormais parmi les dispositifs évalués de manière prioritaire.

Le ministère du Tourisme et des Sports précise que cette réévaluation vise à « contrôler les activités commerciales illégales, tout en garantissant aux touristes suffisamment de temps pour explorer et profiter de leur voyage », et qu’elle doit « contribuer de manière importante à renforcer la confiance des touristes ».

Une possible réduction de la durée de séjour pour les « voyageurs de retour » ?

Selon le communiqué du ministère du Tourisme et des Sports, les voyageurs revenant en Thaïlande dans le cadre du régime d’exemption de visa figurent parmi les groupes concernés par la révision actuelle.

« Le point urgent à l’ordre du jour est d’examiner l’impact de la mesure d’exemption de visa (qui permet aux étrangers entrant dans le pays pour le tourisme de séjourner en Thaïlande pour une durée maximale de 60 jours) afin d’ajuster la durée de séjour autorisée pour ceux qui entrent à nouveau dans le pays », indique le ministère.

Le Département des affaires consulaires précise que les conclusions de la réunion seront soumises à un futur Comité de la politique des visas, chargé d’évaluer les propositions avant toute recommandation au gouvernement.

Pour l’heure, aucune mesure n’a donc encore été décidée, une évaluation est en cours et toute évolution nécessitera un aval gouvernemental et une communication officielle préalable. Les touristes éligibles peuvent toujours entrer en Thaïlande sans visa et y séjourner jusqu’à 60 jours par entrée, prolongeables de 30 jours sur place. Pour d’autres buts de séjour, ou pour les voyageurs non éligibles à une dispense de visa, l’obtention d’un visa électronique (e-Visa) est nécessaire, et la TDAC reste obligatoire pour tous les visiteurs.

Après avoir supprimé cette exigence en 2023, la Thaïlande réintroduit son obligation de justificatif de ressources financières pour les demandeurs de visa touristique.

Depuis ce mois de mai 2025, les personnes sollicitant un visa touristique pour la Thaïlande doivent de nouveau fournir une justification de ressources.

L’obligation de fournir une preuve de ressources avait été supprimée en novembre 2023, dans le cadre d’une série de mesures visant à faciliter les démarches pour les visiteurs internationaux. Son rétablissement marque un léger durcissement des procédures pour les touristes qui ne bénéficient pas d’une exemption de visa.

Le site officiel de demande d’e-Visa pour la Thaïlande mentionne donc désormais la nécessité de présenter une « preuve financière d’un montant d’au moins 20 000 THB (par exemple les relevés bancaires des trois derniers mois, une lettre de parrainage,…) ».

Que ce soit en France, aux États-Unis ou encore en Norvège, différentes ambassades thaïlandaises à travers le monde rapportent ce changement des modalités de délivrance du visa électronique touristique.

Cette exigence s’ajoute aux documents habituels, à savoir une copie du passeport, une photo d’identité récente, une preuve de résidence actuelle, un titre de transport aller-retour et un justificatif d’hébergement en Thaïlande.

Thaïlande : 93 pays exemptés de visa pour 60 jours (mais jusqu’à quand ?)

À ce jour, 93 nationalités bénéficient d’une exemption de visa pour entrer en Thaïlande, ce qui leur permet de séjourner sans visa pour une période définie. Toutefois, les autorités thaïlandaises ont indiqué réexaminer cette politique, notamment la durée maximale de séjour autorisée sans visa actuellement fixée à 60 jours.

Une réduction de cette durée à 30 jours serait en discussion, selon plusieurs sources, bien qu’aucune décision officielle n’ait encore été annoncée. Cette révision fait suite à différents abus de certains visiteurs internationaux et s’inscrit dans une évaluation globale des modalités d’entrée, sans incidence immédiate pour les voyageurs, mais susceptible d’entraîner des ajustements dans les prochains mois.

La carte d’arrivée numérique « TDAC » obligatoire depuis le 1er mai 2025

En parallèle, la Thaïlande poursuit la digitalisation de ses procédures d’entrée. Depuis le 1er mai 2025, tous les voyageurs internationaux sont tenus de remplir en ligne une carte d’arrivée nommée Thailand Digital Arrival Card (TDAC).

Les voyageurs qui ne sont pas en mesure de remplir la « TDAC » avant leur départ et qui n’ont pas accès à Internet à leur arrivée recevront de l’aide aux points d’assistance désignés situés aux points de contrôle de l’immigration pour réaliser cette formalité. « Cette assistance n’est prévue que dans des circonstances exceptionnelles. Tous les voyageurs sont vivement encouragés à remplir le formulaire TDAC en ligne à l’avance afin d’éviter les retards et de réduire l’encombrement aux points d’entrée », précise cependant l’Autorité du Tourisme de Thaïlande (TAT).

Ce formulaire numérique remplace la fiche d’arrivée papier « TM6 » et permet aux autorités d’accéder à l’ensemble des informations nécessaires à l’entrée sur le territoire : données personnelles, dates de voyage, vol, adresse de résidence en Thaïlande,…

La Thailand Digital Arrival Card est désormais obligatoire pour tous les visiteurs, qu’ils soient soumis ou non à l’obligation de visa.

La Thaïlande tourne la page du formulaire papier TM6. À partir du 1er mai 2025, tous les voyageurs étrangers devront obligatoirement remplir une carte d’arrivée numérique, la Thailand Digital Arrival Card (TDAC), dans les 72 heures précédant leur entrée dans le pays.

Fini le papier, place au numérique. À compter du 1er mai 2025, tous les voyageurs étrangers entrant en Thaïlande devront remplir une carte d’arrivée numérique nommée Thailand Digital Arrival Card, ou TDAC.

Ce nouveau dispositif, qui remplacera le formulaire papier TM6, s’inscrit dans une volonté de moderniser et fluidifier les procédures d’entrée sur le territoire.

Une formalité dématérialisée pour tous les voyageurs, disposant ou non d’un visa

Le lancement de la TDAC s’appuie sur une plateforme en ligne désormais accessible à l’adresse officielle : tdac.immigration.go.th. Cette carte devra être obligatoirement remplie par tout voyageur étranger – qu’il soit en possession d’un visa ou non – avant son arrivée en Thaïlande, que ce soit par voie aérienne, terrestre ou maritime.

Seules exceptions : les personnes en transit qui ne franchissent pas le contrôle de l’immigration, ainsi que les voyageurs munis d’un « Border Pass » pour les passages frontaliers spécifiques.

Le Thailand Digital Arrival Card (TDAC) est un formulaire en ligne mis au point pour remplacer la carte d’arrivée papier, dans le but de faciliter la vie de tous les étrangers entrant en Thaïlande par voie aérienne, terrestre ou maritime.

Thailand Immigration Bureau

Un processus simplifié, à réaliser avant le voyage en Thaïlande

Concrètement, les voyageurs doivent remplir leur TDAC dans les 72 heures (soit 3 jours) précédant leur arrivée. Le formulaire en ligne est divisé en plusieurs étapes : informations personnelles, détails du voyage et de l’hébergement, déclaration de santé, et enfin validation.

Une fois la demande soumise, la carte numérique est envoyée par e-mail, à imprimer ou conserver sur smartphone pour la présenter lors du passage à l’immigration.

Comment remplir la carte d’arrivée numérique pour la Thaïlande ?

1. Accédez au site officiel : Rendez-vous sur tdac.immigration.go.th et cliquez sur « Arrival Card ».
2. Remplissez vos informations personnelles : Nom, prénoms, date de naissance, nationalité, numéro de passeport, numéro de visa (le cas échéant), … Cliquez ensuite sur « Continue ».
3. Indiquez les détails de votre voyage : Date d’arrivée, moyen de transport, but du séjour, adresse en Thaïlande (hôtel ou domicile), … Cliquez sur « Continue ».
4. Déclarez votre situation sanitaire : Mentionnez les pays visités dans les 14 jours précédant votre arrivée. Cette étape est exigée par le ministère thaïlandais de la Santé publique.
5. Vérifiez l’ensemble des informations : Un récapitulatif vous est proposé. Relisez attentivement et corrigez en cas d’erreur.
6. Fournissez votre e-mail : La TDAC vous sera envoyée à cette adresse sous forme de fichier PDF. Vous devrez la présenter à votre arrivée.
7. Soumettez le formulaire : Acceptez les conditions d’utilisation, puis validez. La carte vous est immédiatement générée.
8. Téléchargez votre carte : Conservez une version imprimée ou numérique de la TDAC avec vous pendant toute la durée de votre séjour.

Objectif : efficacité et sécurité

Au-delà de l’aspect pratique, cette carte d’arrivée numérique permet aux autorités thaïlandaises de centraliser les données des visiteurs et de renforcer les mesures de contrôle sanitaire, tout en réduisant l’usage du papier.

Ce nouveau système s’inscrit dans une transformation plus large de la politique migratoire du pays, déjà engagée dans le déploiement de visas électroniques (e-Visa) et d’un suivi renforcé des entrées/sorties sur le territoire.

La Thaïlande envisage de réduire la durée de séjour sans visa…

Parallèlement à cette évolution numérique, la Thaïlande envisage de réduire la durée de séjour sans visa, actuellement fixée à 60 jours, à seulement 30 jours pour les ressortissants de 93 pays exemptés de visa.

L’idée, encore à l’étude, divise. Certains y voient un moyen de mieux contrôler les flux touristiques et d’éviter les abus, d’autres redoutent un frein pour un secteur touristique tout juste en reprise après la pandémie. Pour l’heure, aucune décision définitive n’a été prise, mais la mesure reste sur la table du gouvernement thaïlandais.

Un tournant numérique incontournable

Avec la mise en place de la TDAC, la Thaïlande emboîte le pas à d’autres destinations qui ont choisi de dématérialiser leurs formalités d’entrée pour gagner en efficacité. Le Cambodge, la Malaisie, Cuba ou encore récemment la Corée du Sud ont tous digitalisé leur carte d’arrivée pour simplifier les démarches à l’arrivée.

Voyageurs, à vos claviers : désormais, un passage en Thaïlande commencera… derrière un écran.

Une mesure en discussion, mais rien de tranché. Le ministère des Affaires étrangères confirme qu’aucun changement n’est pour l’instant acté concernant la possible réduction de 60 à 30 jours de la durée de séjour sans visa en Thaïlande. Une révision certes en cours, mais dans le cadre d’une procédure habituelle.

Alors que l’éventualité d’une réduction de la durée de séjour sans visa en Thaïlande – passant de 60 à 30 jours – fait débat ces derniers jours, le ministère des Affaires étrangères a tenu à clarifier la situation.

Interrogé par un journaliste lors de sa conférence de presse hebdomadaire sur ce possible abaissement de la durée de séjour autorisée sous le régime d’exemption de visa, le Directeur général du Département de l’information et porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nikorndej Balankura, a affirmé qu’aucune décision n’avait encore été prise à ce jour.

Cela n’affecte personne pour l’instant car aucune décision n’a été prise jusqu’à présent.

Nikorndej Balankura – 21 mars 2025

Depuis l’extension de cette politique en juillet 2024, des préoccupations ont émergé concernant un usage détourné de l’exemption de visa en Thaïlande par certains étrangers travaillant illégalement ou exerçant des activités commerciales non déclarées sur le territoire…

Exemption de visa en Thaïlande : une révision de routine des mesures en place

Nikorndej Balankura a précisé que les autorités thaïlandaises, notamment le ministère des Affaires étrangères et les agences concernées, s’efforcent de maintenir un équilibre entre la facilitation de l’entrée sur le territoire et les impératifs de sécurité.

Selon le porte-parole de la diplomatie thaïlandaise, cet équilibre passe par des mesures telles que la simplification des procédures, l’usage de technologies innovantes, et un contrôle rigoureux à l’entrée.

La politique actuelle en matière de visa, en vigueur depuis le 15 juillet 2024, fait l’objet d’une révision semestrielle prévue dès son lancement. C’est dans ce cadre que les autorités ont engagé, depuis janvier dernier, une évaluation des mesures en place.

Il est normal que les mesures existantes soient réévaluées périodiquement, conformément à la loi et en concertation avec les agences concernées.

Nikorndej Balankura – 21 mars 2025

Aucun changement avant validation gouvernementale

Une réunion du comité de politique des visas a ainsi été organisée, débouchant sur la mission confiée à une sous-commission : rassembler des données et formuler des propositions sur diverses mesures relatives aux visas, y compris celle de l’exemption de visa de 60 jours accordée aux visiteurs de 93 pays.

Cependant, le processus décisionnel suit une procédure bien définie. Toute proposition devra d’abord être validée par le comité de politique des visas, puis soumise à l’approbation du Cabinet.

« Je vous assure qu’aucune décision n’a été prise à ce stade », a insisté Nikorndej Balankura, invitant les médias et toute personne intéressée à se renseigner sur cette question auprès des agences directement concernées, à savoir le Bureau de l’immigration et le ministère des Affaires étrangères.

Une révision aux enjeux multiples

Au-delà de la simple mise à jour technique, cette révision s’inscrit dans une réflexion plus large sur la gestion des flux migratoires en Thaïlande. Si l’exemption de visa reste un levier important pour stimuler le tourisme, elle soulève aussi des enjeux de contrôle, notamment face aux abus liés à des activités professionnelles non déclarées.

Dans ce contexte, l’introduction d’une autorisation de voyage électronique (ETA) ou de la Thailand Digital Arrival Card (TDAC) pourrait constituer des pistes intéressantes pour concilier facilité d’entrée et meilleure traçabilité des visiteurs. Le défi pour les autorités sera donc de maintenir l’attractivité du pays, qui a accueilli plus de 35 millions de visiteurs internationaux en 2024, tout en renforçant les garde-fous, sans freiner cette reprise touristique amorcée depuis la pandémie.

Après avoir prolongé la durée de séjour sans visa à 60 jours pour attirer les touristes, la Thaïlande pourrait faire machine arrière. En cause ? Des abus signalés par les autorités. Une mesure qui reste à confirmer, mais qui pourrait impacter de nombreux voyageurs.

La Thaïlande pourrait bientôt revenir sur l’une des mesures phares de son assouplissement des conditions d’entrée pour les touristes étrangers.

Selon le Bangkok Post, repris notamment par Bloomberg, le gouvernement thaïlandais envisage de réduire la durée de séjour sans visa pour les voyageurs éligibles de 93 pays, passant ainsi de 60 jours à 30 jours.

Toutefois, cette mesure n’a pas encore été officiellement adoptée, et aucune date d’application n’a été communiquée à ce jour.

Un retour en arrière sur une politique d’attractivité touristique

Jusqu’en juillet 2024, la Thaïlande offrait une exemption de visa de 30 jours aux visiteurs de nombreux pays, dont les États européens, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie ou encore le Japon.

Dans un effort de dynamisation de son secteur touristique après la crise de la COVID-19, le Pays du Sourire décidait, le 15 juillet dernier, d’étendre cette durée de séjour sans visa à 60 jours aux voyageurs de 93 pays. L’objectif était alors d’encourager les séjours prolongés et d’attirer davantage de visiteurs internationaux.

Cependant, plusieurs mois après cette extension, des voix s’élèvent pour dénoncer certains effets indésirables… Selon les autorités thaïlandaises, cette flexibilité aurait été détournée par certains étrangers pour exercer des activités illégales, notamment des emplois non déclarés ou des opérations commerciales non autorisées.

Un projet en discussion, mais sans mise en œuvre confirmée

Face à ces préoccupations, le ministre du Tourisme et des Sports, Sorawong Thienthong, a indiqué que le ministère des Affaires étrangères et d’autres parties prenantes avaient approuvé, « en principe », de revenir à une durée de séjour sans visa de 30 jours.

Toutefois, aucune annonce officielle n’a encore été faite quant à la mise en application de cette mesure.

Le gouvernement thaïlandais semble ainsi naviguer entre la volonté de préserver son attractivité touristique et la nécessité de mieux contrôler certaines pratiques abusives. La possible introduction d’une autorisation de voyage électronique (ETA) et la mise en place de la Thailand Digital Arrival Card (TDAC), en remplacement du formulaire d’immigration TM6, pourraient être des pistes à creuser par les autorités thaïlandaises.

Si la réduction de la durée de séjour sans visa venait à être confirmée, elle pourrait impacter de nombreux voyageurs internationaux qui planifient des séjours prolongés en Thaïlande…

Extension sur place, visa électronique,… quelles solutions potentielles pour les voyageurs en Thaïlande ?

Si la réduction de la durée de séjour sans visa à 30 jours venait à être officiellement adoptée, les voyageurs souhaitant rester plus longtemps en Thaïlande auraient plusieurs options.

Il serait normalement toujours possible de prolonger sur place leur exemption de visa pour 30 jours supplémentaires, moyennant des frais et une demande auprès des services d’immigration locaux.

Par ailleurs, l’obtention d’un visa électronique (e-Visa) pourrait devenir une alternative privilégiée pour ceux désirant un séjour plus long dès leur arrivée. Ce dispositif, déjà en place pour divers types de visas et dans de nombreux pays, permet aux visiteurs de demander en ligne un visa avant leur départ. L’e-Visa offrirait ainsi une solution légale et encadrée, tout en permettant aux autorités thaïlandaises de mieux contrôler les flux entrants.

Quelles nationalités seraient concernées par cette réduction de la durée de séjour sans visa en Thaïlande ?

Si la réduction de la durée de séjour sans visa à 30 jours venait à être appliquée, elle impacterait les voyageurs de 93 pays suivants bénéficiant actuellement d’une exemption de visa de 60 jours en Thaïlande:

1. Afrique du Sud
2. Albanie
3. Allemagne
4. Andorre
5. Arabie saoudite
6. Australie
7. Autriche
8. Bahreïn
9. Belgique
10. Bhoutan
11. Brésil
12. Brunei
13. Bulgarie
14. Cambodge
15. Canada
16. Chine
17. Chypre
18. Colombie
19. Corée du Sud
20. Croatie
21. Cuba
22. Danemark
23. Dominique
24. Émirats arabes unis
25. Équateur
26. Espagne
27. Estonie
28. États-Unis
29. Fidji
30. Finlande
31. France
32. Géorgie
33. Grèce
34. Guatemala
35. Hong Kong
36. Hongrie
37. Inde
38. Indonésie
39. Irlande
40. Islande
41. Israël
42. Italie
43. Jamaïque
44. Japon
45. Jordanie
46. Kazakhstan
47. Kosovo
48. Koweït
49. Laos
50. Lettonie
51. Liechtenstein
52. Lituanie
53. Luxembourg
54. Macao
55. Malaisie
56. Maldives
57. Malte
58. Maroc
59. Maurice
60. Mexique
61. Monaco
62. Mongolie
63. Norvège
64. Nouvelle-Zélande
65. Oman
66. Ouzbékistan
67. Panama
68. Papouasie-Nouvelle-Guinée
69. Pays-Bas
70. Pérou
71. Philippines
72. Pologne
73. Portugal
74. Qatar
75. République dominicaine
76. République tchèque
77. Roumanie
78. Royaume-Uni
79. Russie
80. Saint Marin
81. Singapour
82. Slovaquie
83. Slovénie
84. Sri Lanka
85. Suède
86. Suisse
87. Taïwan
88. Tonga
89. Trinité-et-Tobago
90. Turquie
91. Ukraine
92. Uruguay
93. Vietnam

Dès le 1er mai 2025, la Thaïlande adoptera un nouveau système d’immigration numérique : la Thailand Digital Arrival Card (TDAC). Ce dispositif remplacera le formulaire TM6 papier dans le but de simplifier les procédures d’entrée pour les voyageurs étrangers.

Le ministère thaïlandais du Tourisme et des Sports confirme aujourd’hui la préparation d’un prochain système en ligne pour le formulaire d’immigration TM6, renommé pour l’occasion Thailand Digital Arrival Card (TDAC) et qui devrait être opérationnel à partir du 1ᵉʳ mai 2025.

Le formulaire TM6 était une carte d’arrivée et de départ que les étrangers devaient remplir lors de leur entrée et de leur sortie de Thaïlande. Il recueillait des informations personnelles (nom, prénom, date de naissance,…) les données de passeport, l’adresse de séjour en Thaïlande, etc. Traditionnellement, ce formulaire était distribué aux passagers pendant les vols à destination de la Thaïlande ou disponible aux points de contrôle de l’immigration.

En juillet 2022, afin de réduire les encombrements dans les aéroports et d’accélérer le processus d’immigration, le gouvernement thaïlandais a temporairement suspendu l’obligation de remplir le formulaire TM6 pour les arrivées par voie aérienne. Cette suspension a ensuite été étendue aux principaux points de contrôle terrestres et maritimes du pays. L’objectif était de faciliter les passages aux frontières et de stimuler le tourisme en allégeant les formalités administratives.

En octobre 2024, le gouvernement a annoncé une nouvelle prolongation de la suspension du formulaire TM6 jusqu’au 30 avril 2025, tout en travaillant sur la mise en place d’un système d’autorisation électronique de voyage (ETA) destiné aux voyageurs exemptés de visa.

Mise en place de la Thailand Digital Arrival Card (TDAC)

Le ministère du Tourisme et des Sports a confirmé que le nouveau système de carte d’arrivée électronique TDAC devrait être opérationnel à partir du 1ᵉʳ mai 2025. Ce procédé numérique remplacera donc le formulaire TM6 papier et permettra aux voyageurs étrangers de remplir les formalités d’immigration en ligne avant leur arrivée en Thaïlande.

Nattareeya Thaweewong, la secrétaire permanente du ministère du Tourisme et des Sports, déclare aujourd’hui que « la fourniture du service en ligne TM6 est l’une des mesures importantes pour promouvoir le tourisme thaïlandais, en facilitant l’entrée des touristes et des voyageurs dans le pays ».

« Le système TDAC est désormais développé et est en train d’être relié aux données des agences compétentes, notamment la Division de contrôle des maladies, les compagnies aériennes et les agences douanières. Il est prévu que le système soit pleinement opérationnel à partir du 1er mai 2025 », explique le communiqué ministériel.

Comme pour leur visa électronique (e-Visa), les autorités thaïlandaises espèrent que cette transition vers un formulaire d’immigration numérique améliorera l’efficacité des contrôles aux frontières, réduira les temps d’attente et offrira une expérience plus fluide aux voyageurs internationaux. Des informations détaillées sur le fonctionnement de la TDAC et les procédures à suivre seront communiquées ultérieurement par les autorités.

La Thaïlande adopte pleinement l’e-Visa à partir de janvier 2025, rendant le processus de demande de visa plus simple, rapide et accessible pour les voyageurs étrangers.

La Thaïlande franchit une étape significative dans la modernisation de ses procédures d’entrée en étendant son système de visa électronique (e-Visa) à l’échelle mondiale. À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, les ressortissants étrangers du monde entier pourront solliciter un e-Visa via le site officiel www.thaievisa.go.th.

Cette initiative, annoncée le 17 décembre 2024 par le ministre des Affaires étrangères, M. Maris Sangiampongsa, lors de l’événement « Kick-off THAI E-VISA: Apply, Anywhere, Anytime », marque l’imminent achèvement de la mise en œuvre du système e-Visa dans l’ensemble des 94 ambassades et consulats généraux thaïlandais. Ce développement vise à simplifier et à accélérer le processus de demande de visa, en le rendant entièrement numérique.

Le ministre Sangiampongsa a souligné que cette avancée s’inscrit dans la politique gouvernementale visant à restructurer le système de visas pour faciliter l’entrée de divers types de visiteurs, qu’ils soient touristes, hommes d’affaires, étudiants, nomades numériques ou investisseurs. L’objectif est de renforcer l’image de la Thaïlande en tant que destination accueillante et de consolider sa position de plaque tournante mondiale pour le tourisme, les affaires et les échanges internationaux.

Une expansion de l’e-Visa par étapes

Le système e-Visa offre plusieurs avantages, notamment la réduction des formalités administratives, l’amélioration de l’efficacité du contrôle des entrées et une meilleure intégration des bases de données avec les agences concernées. Cette transition complète vers une plateforme numérique vise à éliminer les complexités inutiles et à faciliter les voyages, en alignement avec la vision de la Thaïlande de simplifier tous les aspects liés aux déplacements vers le pays.

Le système d’e-Visa thaïlandais a été lancé pour la première fois en 2019 dans le cadre d’un programme pilote, visant à simplifier les démarches pour les demandeurs dans quelques missions diplomatiques sélectionnées, dont la France. Progressivement étendu, il a notamment connu une récente expansion en octobre 2024, couvrant 59 ambassades et consulats.

Ces étapes ont permis de tester et d’affiner le système avant son déploiement complet prévu pour janvier 2025, notamment en Inde, au Pakistan, au Laos ou encore au Koweït.

93 pays exemptés de visa en Thaïlande

En parallèle de l’expansion du système e-Visa, la Thaïlande continue de renforcer son attractivité en accordant, depuis le 15 juillet 2024, une exemption de visa de 60 jours aux ressortissants de 93 pays, facilitant ainsi les séjours touristiques et professionnels à court terme.

Ce dispositif reflète l’engagement du pays à simplifier l’entrée des visiteurs, tout en explorant de nouvelles initiatives, comme la possible introduction d’une autorisation de voyage électronique (ETA) en 2025. Cette ETA pourrait offrir un moyen encore plus rapide et flexible de voyager, même si les modalités précises et date d’entrée en vigueur n’ont pas encore été officialisées.

Les voyageurs exemptés de visa des pays suivants pourraient être concernés par cette future ETA d’entrée en Thaïlande:

• Afrique du Sud, Albanie, Allemagne, Andorre, Arabie saoudite, Australie, Autriche, Bahreïn, Belgique, Bhoutan, Brésil, Brunei, Bulgarie, Cambodge, Canada, Chine, Chypre, Colombie, Corée du Sud, Croatie, Cuba, Danemark, Dominique, Émirats arabes unis, Équateur, Espagne, Estonie, États-Unis, Fidji, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Guatemala, Hong Kong, Hongrie, Inde, Indonésie, Irlande, Islande, Israël, Italie, Jamaïque, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kosovo, Koweït, Laos, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macao, Malaisie, Maldives, Malte, Maroc, Maurice, Mexique, Monaco, Mongolie, Norvège, Nouvelle-Zélande, Oman, Ouzbékistan, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Pays-Bas, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, Qatar, République dominicaine, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Russie, Saint Marin, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Sri Lanka, Suède, Suisse, Taïwan, Tonga, Trinité-et-Tobago, Turquie, Ukraine, Uruguay, Vietnam.

Les ambassades et consulats généraux de Thaïlande dans 39 pays proposent dorénavant la délivrance d’un visa électronique (e-Visa).

La Thaïlande vient d’annoncer l’élargissement de son programme de visa électronique (e-Visa), désormais disponible dans 59 ambassades et consulats généraux thaïlandais répartis à travers le monde.

Cette initiative vise à simplifier et à moderniser le processus de demande de visa pour les voyageurs qui souhaitent se rendre en Thaïlande, permettant ainsi de soumettre leur demande en ligne, sans avoir à se déplacer dans une ambassade ou un consulat.

Alors que l’e-Visa n’était auparavant disponible que dans 23 pays et 38 bureaux consulaires, ce service couvre dorénavant un vaste réseau de villes, regroupant plusieurs pays en Amérique, en Europe, en Asie, ainsi qu’en Afrique et en Océanie.

Le ministère thaïlandais des Affaires déclare que « les services de visa électronique de la Thaïlande sont désormais disponibles dans 59 ambassades et consulats généraux. Les demandeurs étrangers qui se trouvent actuellement dans les zones couvertes par ces ambassades et consulats généraux peuvent faire une demande de visa électronique à l’adresse www.thaievisa.go.th« .

Depuis le 15 juillet 2024, la Thaïlande accorde une exemption de visa aux citoyens de 93 pays et territoires permettant à ces voyageurs de séjourner jusqu’à 60 jours dans le visa sans visa. Cette dispense de visa peut être prolongée de 30 jours sur place.

D’ici 2025, la Thaïlande introduira un système d’autorisation de voyage électronique (ETA) pour ses visiteurs exemptés de visa (aucune date d’entrée en vigueur confirmée à ce jour).

Liste complète des ambassades et consulats où l’e-Visa pour la Thaïlande est disponible

Voici la répartition des régions où le système de visa électronique pour la Thaïlande est maintenant disponible:

Amérique du Nord:

• Canada : Ottawa, Vancouver
• États-Unis : Chicago, Los Angeles, New York, Washington D.C.

Amérique Latine

• Brésil : Brasilia
• Chili : Santiago

Europe:

• Allemagne : Berlin, Francfort, Munich
• Autriche : Vienne
• Belgique : Bruxelles
• Danemark : Copenhague
• Espagne : Madrid
• Finlande : Helsinki
• France : Paris
• Grèce : Athènes
• Hongrie : Budapest
• Italie : Rome
• Norvège : Oslo
• Pays-Bas : La Haye
• Pologne : Varsovie
• Portugal : Lisbonne
• République tchèque : Prague
• Roumanie : Bucarest
• Royaume-Uni : Londres
• Suède : Stockholm
• Suisse : Berne

Afrique:

• Afrique du Sud : Pretoria

Asie:

• Cambodge : Phnom Penh
• Chine : Chengdu, Guangzhou, Hong Kong, Kunming, Nanning, Pékin, Qingdao, Shanghai, Xiamen, Xi’an
• Corée du Sud : Séoul
• Kazakhstan : Astana
• Malaisie : Kota Bharu, Kuala Lumpur, Penang
• Sri Lanka : Colombo
• Timor oriental : Dili
• Vietnam : Hanoï, Ho Chi Minh

Moyen-Orient:

• Arabie Saoudite : Djeddah, Riyad
• Bahreïn : Manama
• Égypte : Le Caire
• Qatar : Doha
• Turquie : Ankara

Océanie:

• Australie : Canberra, Sydney
• Nouvelle-Zélande : Wellington

L’autorisation de voyage électronique (ETA) pour les voyageurs exemptés de visa sera « un outil important pour contrôler et suivre les mouvements des étrangers entrant en Thaïlande ».

Depuis le 15 juillet 2024, les touristes et voyageurs d’affaires de 93 pays peuvent séjourner jusqu’à 60 jours sans visa en Thaïlande. Cette période peut être prolongée de 30 jours supplémentaires sur place.

En mai dernier, lors de l’annonce de cette extension de la politique d’exemption de visa, les autorités thaïlandaises ont également dévoilé leur intention de mettre en place un système d’autorisation de voyage électronique pour les visiteurs éligibles à cette dispense de visa.

À l’instar des États-Unis (ESTA), du Canada (AVE), de la Corée du Sud (K-ETA), qui disposent déjà d’un système similaire, ou encore d’Israël et du Royaume-Uni, qui lanceront officiellement leur ETA en 2025, la Thaïlande imposera donc prochainement une autorisation de voyage électronique (ETA) aux voyageurs entrant dans le pays sous le régime d’exemption de visa.

Le ministère des Affaires étrangères avance sur l’ETA d’entrée en Thaïlande

En charge du développement de l’autorisation de voyage électronique avec d’autres organes gouvernementaux, le ministère thaïlandais des Affaires étrangères annonce actuellement travailler sur le système ETA.

Dans un compte-rendu publié après une récente réunion entre Maris Sangiampongsa, le ministre des Affaires étrangères, et Rangsiman Rome, le président de la commission parlementaire de la sécurité nationale, des affaires frontalières, de la stratégie nationale et de la réforme nationale, le MAE thaïlandais déclare « accélérer la mise en œuvre du système d’autorisation de voyage électronique (ETA) ».

D’après la diplomatie thaïlandaise, l’ETA « sera un outil important pour contrôler et suivre les mouvements des étrangers entrant en Thaïlande ».

Ce que nous savons sur l’ETA pour les voyageurs exemptés de visa en Thaïlande

Voici les dernières informations relatives à l’autorisation de voyage électronique (ETA) qui sera bientôt introduite en Thaïlande (ces informations resteront à confirmer dans les prochains mois):

1. L’ETA devrait être disponible d’ici décembre 2024 en phase de test;
2. Le système ETA doit être pleinement déployé d’ici juin 2025;
3. La demande d’ETA sera à soumettre sur le portail du visa électronique (e-Visa): www.thaievisa.go.th;
4. Qu’ils arrivent par voie aérienne, maritime ou terrestre, tous les voyageurs exemptés de visa devront détenir une ETA approuvée avant d’arriver en Thaïlande;
5. L’ETA devrait être à demander pour chaque entrée en Thaïlande (entrée unique);
6. L’autorisation de voyage électronique devrait être gratuite;
7. Les titulaires d’ETA pourront utiliser les portails automatisés (Auto-Gate) aux points de contrôle de l’immigration grâce au code QR présent sur l’ETA;
8. Les titulaires de passeports diplomatiques, officiels, Laissez-Passer de l’ONU et les utilisateurs du Border Pass seront dispensés d’ETA pour se rendre en Thaïlande.

Les 93 nationalités exemptées de visa pour 60 jours en Thaïlande

Les citoyens des 93 pays et territoires suivants n’ont pas besoin de visa, ni d’ETA pour l’instant, pour séjourner jusqu’à 60 jours en Thaïlande: